Aux couleurs de l'arc-en-ciel


La lumière blanche

La lumière blanche de l'Arc-en-ciel

Examinons de plus près, dans cette page, les données scientifiques pour établir un parallèle avec les références bibliques.

1) Un phénomène physique ...

La lumière blanche est aussi bien émise par le soleil que par une ampoule électrique. Elle est formée du mélange des couleurs qui se révèlent dans l'arc-en-ciel.

La lumière est la manifestation visible, par l'œil humain, des ondes électromagnétiques. Comme tout phénomène de déplacement, elle peut se concevoir comme une onde ou comme un flux de particules appelées "photons".

La vitesse de la lumière dans le vide est une constante de la physique. Elle s’élève à 299.792.458 mètres par seconde … ainsi, il faut moins d’une seconde à la lumière pour aller de la Terre à la Lune.

2) Apparition de la lumière ...

La physique moderne considère que l’apparition de la lumière serait liée à l’expansion de l’univers après le "Big Bang" initial.

Concernant la datation de cette hypothèse, les scientifiques considèrent souvent qu’il y a tant de causes d’incertitude qu’on peut actuellement estimer l’âge de l’univers entre 10 et 15 milliards d'années - 14 milliards constituant selon eux un ordre de grandeur raisonnable - d’autres n’hésitant pas à être plus précis.


« Au commencement ... » l’univers aurait été très petit et intensément chaud. Selon les scientifiques, l’univers primordial était une « soupe de particules et de rayonnement ».

Sa densité très élevée générait des interactions entre matière et rayonnement très nombreuses. On parle à ce sujet de « brume cosmologique » car cet univers primordial aurait été opaque au rayonnement bien qu’il soit rempli de lumière puisque celle-ci « formait alors le constituant essentiel de l’univers, la matière ordinaire n’étant qu’une impureté négligeable » (extrait de « THE FIRST THREE MINUTES / Steven Weinberg).

Du fait de l’expansion et du refroidissement, l’univers aurait diminué en densité, les électrons se combinant avec les noyaux pour former des atomes, libérant ainsi la lumière. Cette époque porte le nom de « recombinaison » et l’on appelle « découplage du rayonnement » le moment où la matière et le rayonnement se seraient individualisés. L’univers était encore à plus de 4000 degrés et il se serait alors écoulé 380.000 ans depuis le Big Bang.

L’apparition de la lumière aurait laissé sa trace dans toutes les directions de l’univers et se traduirait encore de nos jours par un rayonnement fossile ayant une température avoisinant 3° Kelvin (moins 270° centigrades) que l'on nomme « fond diffus cosmologique ». L’univers serait alors devenu transparent puisqu’il permet la circulation des particules de lumière (les photons) comme de nos jours ...

3) Ce que dit la Bible ...

« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour. » (Genèse chapitre 1, versets 1 à 5)

En page 6, nous avons associé le bleu à la couleur des cieux et le rouge à la couleur de la terre, au monde de la matière. La fusion de ces deux couleurs donne le violet, première couleur de l’arc-en-ciel. A l’inverse, la séparation en bleu et rouge illustre la différenciation entre un "espace spirituel" et un "espace matériel".

Avant la création de cette dualité, c’est l’unité en Dieu qui existait. Le premier acte de sa Création est une séparation entre Esprit et matière ... un véritable Big Bang théologique !

« La terre était informe et vide » ... en hébreu, cet univers matériel était « tohou ... bohou », formule souvent associée à la notion de chaos mais qui ressemble fort à une « soupe de particules et de rayonnement » qui était impropre à la vie ... « inhabitable » selon Armand Abecassis et Josy Eisenberg (A BIBLE OUVERTE).

« Il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme » ... l’univers est opaque, c’est une « brume cosmologique » !

Que l'on se place sur le plan scientifique ou biblique, on constate que les « ténèbres » existaient avant la lumière.

Si l'on s'efforce de concevoir les marges de l'univers ~ si tant est qu'il y en ait ~ on peut difficilement imaginer autre chose qu'un espace vide, sans couleur, dans lequel serait venu croître un espace de vie en gestation.

Du fait de la préexistence des ténèbres sur la lumière, les hébreux décomptaient les jours au commencement de la nuit. Le calendrier juif respecte toujours ce principe fondé sur cette formulation biblique : « il y eut un soir, et il y eut un matin ».

« Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. » ... l’univers aborde une nouvelle phase de son existence lorsque se produit le « découplage » entre le rayonnement et la matière.

Notons que le verbe employé n’est pas « créer » pour la lumière, car « Dieu dit » à celle-ci de s'individualiser au-dessus de cette masse informe et mouvante appelée « les eaux ».

La lumière existait déjà dans la phase opaque. Elle fait partie de la Création initiale. Le fait de la séparer des ténèbres ne relève pas d'un acte créateur mais d'un acte d'organisation de l'espace existant. En hébreu, l'expression « Vayomer Elohim » ~ « Dieu dit » est employée dix fois au premier chapitre de la Genèse. Ce sont les dix paroles par lesquelles Dieu organise l'espace créé, les dix commandements donnés à la Création.

« Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. »

La lumière est blanche, symbole de pureté absolue. Donc, elle est « bonne ». Elle s’oppose ainsi aux « ténèbres », à la "nuit". Celle-ci n’est pas pour autant qualifiée de "mauvaise" ... est-elle "neutre" ?

4) Lumière relative et lumière absolue ...

L’absence de lumière – ou nuit – est souvent propice à des comportements néfastes. Les « ténèbres » sont fréquemment associées, que ce soit sous la forme symbolique ou dans le vécu quotidien, au « mal ». La nuit est génératrice de peurs parce qu'elle est propice à toutes sortes de crimes ou de péchés.

« L'œil de l'adultère épie le crépuscule. Personne ne me verra, dit-il. »

Ce verset extrait du Livre de Job (24.15) illustre bien le fait que la notion de « ténèbres » peut être liée à celle de péché ou d'impureté.

Dans le Livre du Lévitique, les états d'impureté durent « jusqu'au soir » et se fondent ainsi dans les ténèbres, permettant, le jour suivant, à l'individu de bénéficier d'une pureté restaurée par la lumière.

C’est dans cet univers matériel, entre lumière et ténèbres, entre pureté et impureté, que l’homme est appelé à évoluer ... et à choisir.

L'homme vit dans une lumière relative, au rythme des jours et des nuits qui organise le temps et l'espace. Mais la lumière absolue, c'est celle qui « poindra comme l'aurore » à l'intérieur de l'individu ...

... indépendamment de la lumière extérieure.

Les sept couleurs de l'Arc-en-ciel


Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude,

Renvoie libres les opprimés, Et que l’on rompe toute espèce de joug ;

Partage ton pain avec celui qui a faim,

Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ;

Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable.

Alors ta lumière poindra comme l’aurore, Et ta guérison germera promptement ;

Ta justice marchera devant toi, Et la gloire de l’Eternel t’accompagnera.

(Livre d'Esaïe chapitre 58, versets 6 à 8)

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