Au-delà de l'Arc-en-ciel


L'arbre de la connaissance


« L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme :

Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ;

mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance

du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. »

(Genèse 2.16-17 ~ Traduction Segond)

L'arbre de la connaissance

Dieu voulait-il une humanité ignorante ?

Est-ce donc si mal de vouloir savoir, de vouloir connaître ?

Mais qu'est-ce que la connaissance ?

Connaître c'est naître avec ...

Manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, c'est exposer l'humanité à naître avec le bien et le mal comme patrimoine génétique.

C'est cela que le Créateur voulait nous éviter. Il ne s'agissait pas de nous écarter de toutes formes de connaissance.

Car le jardin d'Eden portait de multiples espèces que l'homme et la femme auraient pu apprendre à connaître ...

« L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal. » (Genèse 2.9)

En transgressant la consigne divine, l'homme a perdu la faculté de s'approcher de l'arbre qui lui aurait assuré la vie éternelle.

« Voici que l'homme est devenu comme l'un de nous par la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Maintenant, qu'il ne tende pas la main pour prendre aussi de l'arbre de vie, en manger et vivre à jamais. » (Genèse 3.22)

Cette condamnation était-elle irréversible ?

Non, les prophéties anciennes ont annoncé un temps où l'humanité aurait de nouveau accès aux arbres miraculeux.

« Sur le torrent, sur ses bords de chaque côté, croîtront toutes sortes d’arbres fruitiers. Leur feuillage ne se flétrira point, et leurs fruits n’auront point de fin, ils mûriront tous les mois, parce que les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède. » (Ezéchiel 47.12)

Mais prélablement, il fallait que le péché initial de l'humanité soit effacé, que la malédiction ayant frappé la terre soit portée par un Etre exceptionnel.

« Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois. » (Galates 3.13)

Ce bois sur lequel Jésus a été crucifié symbolise l'arbre de vie : par Sa mort sur la croix, Il nous offre la vie éternelle.

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3.16)

Le Créateur nous invite à reconnaître en Son Fils unique la source de vie qui permettra d'alimenter l'espérance de millions de croyants appelés à s'approcher de l'arbre de la connaissance.

La connaissance du bien et du mal, nous la possédons.

Il nous reste maintenant à approfondir notre connaissance de Dieu, de Celui que nous pourrons de nouveau approcher dans la cité céleste ...

« Au milieu de la place de la cité et des deux bras du fleuve, est un arbre de vie produisant douze récoltes. Chaque mois il donne son fruit, et son feuillage sert à la guérison des nations. » (Apocalypse 22.2)


ENTÊTE : Jardin en ‘Édèn

Traduction d'André Chouraqui :

2.4 à 2.25

Voilà les enfantements des ciels et de la terre en leur création, au jour de faire IHVH-Adonaï Elohîms terre et ciels.

Tout buisson du champ n’était pas encore en terre, toute herbe du champ n’avait pas encore germé : oui, IHVH-Adonaï Elohîms n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et de glébeux, point, pour servir la glèbe.

Mais une vapeur monte de la terre, elle abreuve toutes les faces de la glèbe.

IHVH-Adonaï Elohîms forme le glébeux ­ Adâm, poussière de la glèbe ­ Adama. Il insuffle en ses narines haleine de vie : et c’est le glébeux, un être vivant.

IHVH-Adonaï Elohîms plante un jardin en ‘Édèn au levant. Il met là le glébeux qu’il avait formé.

IHVH-Adonaï Elohîms fait germer de la glèbe tout arbre convoitable pour la vue et bien à manger, l’arbre de la vie, au milieu du jardin et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Un fleuve sort de l’‘Édèn pour abreuver le jardin. De là, il se sépare : il est en quatre têtes.

Nom de l’un, Pishôn, qui contourne toute la terre de Havila, là où est l’or.

L’or de cette terre est bien et là se trouvent le bdellium et la pierre d’onyx.

Nom du deuxième fleuve : Guihôn, qui contourne toute la terre de Koush.

Nom du troisième fleuve : Hidèqèl, qui va au levant d’Ashour. Le quatrième fleuve est le Perat.

IHVH-Adonaï Elohîms prend le glébeux et le pose au jardin d’‘Édèn, pour le servir et pour le garder.

IHVH-Adonaï Elohîms ordonne au glébeux pour dire : « De tout arbre du jardin, tu mangeras, tu mangeras, mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas, oui, du jour où tu en mangeras, tu mourras, tu mourras. »

IHVH-Adonaï Elohîms dit : « Il n’est pas bien pour le glébeux d’être seul ! Je ferai pour lui une aide contre lui. »

IHVH-Adonaï Elohîms forme de la glèbe tout animal du champ, tout volatile des ciels, il les fait venir vers le glébeux pour voir ce qu’il leur criera. Tout ce que le glébeux crie à l’être vivant, c’est son nom.

Le glébeux crie des noms pour toute bête, pour tout volatile des ciels, pour tout animal du champ. Mais au glébeux, il n’avait pas trouvé d’aide contre lui.

IHVH-Adonaï Elohîms fait tomber une torpeur sur le glébeux. Il sommeille. Il prend une de ses côtes, et ferme la chair dessous.

IHVH-Adonaï Elohîms bâtit la côte, qu’il avait prise du glébeux, en femme. Il la fait venir vers le glébeux.

Le glébeux dit : « Celle-ci, cette fois, c’est l’os de mes os, la chair de ma chair, à celle-ci il sera crié femme - Isha - : oui, de l’homme - Ish - celle-ci est prise. »

Sur quoi l’homme abandonne son père et sa mère : il colle à sa femme et ils sont une seule chair.

Les deux sont nus, le glébeux et sa femme : ils n’en blêmissent pas.


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